Bon alors d'accord, la fin du dernier message c'était "t'inquiéte pas, le récit du voyage avec la frangine, le guigui et sa cousine arrivera bientôt". Bon, le "bientôt" fait maintenant 2 mois, et toujours rien. Il exagère quand même, il fait un blog, mais il met pas à jour, rooooooh! Bon disons qu'avec toutes les photos de dispo, ca donne bien une idée du bazar monstre et génial qui a régné durant ce voyage. Bref, yavait pas moyen de passer la fin de  2008 d'une meilleur façon!

Bref, après toutes ces aventures, retours sur Delhi avec Guigui pour reprendre les cours. Et la ca fait bizarre, quand ca fait 5 semaines que tu vit en dehors du temps et de toute contrainte, revenir ici ca fait un bonne cassure! Et en arrivant, la grande surprise, un truc qu'on avait pas vu depuis l'hiver 2007 en France : du brouillard! Eh oui parce qu'à Delhi, décembre/janvier, bin c'est l'hiver. Bon alors bien sur c'est pas la sibérie, mais bon ca descend sous les 10°C, et à cette température, il est pas rare de croiser des indiens habillés pour aller affronter le blizzard. Bon je me moque comme ca, mais arrivé ici, avec des bâtiments construits pour supporter les grandes chaleurs, et avec pas plus épais que mon petit pull tibétain, je faisais pas trop le fier!

Bref de retour à l'école, retrouver sa petite chambre, les retrouvailles avec les collègues qui étaient partis vadrouiller au quatre coins de l'Inde, connaissance des nouveaux arrivants, mais bon surtout, reprise des cours, et là ca fait un peu mal. Alors bon fallait quand même faire bonne figure, alors on a tout repris dans le bon ordre : inscription pour les cours (qui était close depuis 8jours), retourner en classe pour assister aux dits cours (cours qui avaient repris depuis 1 semaine), et présentation aux professeurs qui finalement nous ont parlé pendant un bon bout de temps de nos voyages, en nous conseillant quoi faire, ou aller, bref je sais plus si c'était prof ou GO, mais ils seront assez compréhensible sur ce point, c'est sur.
Et donc, pendant cette première semaine, et vazi que je te négocie les heures de TD, de TP, parfois meme de cours, bref un bordel monstre ou chacun veut avoir ce qu'il veut (j'imagine que c'est la même ambiance qu'il doit y avoir aux rentrée des classes quand les profs recoivent leurs emplois du temps). Alors évidemment, fuat s'imposer doucement mais surement, et finalement, on s'en ai pas trop mal sortit avec Anne Claire : 16h de cours, répartis sur 3 jours...ca a déja été pire!

Bon et donc après avoir repris cette routine sur le campus, avoir fait connaissance avec tous les petits nouveaux, qui sont venus mettre un peu de mouvement dans nos petites habitudes (pires que des vieux jte jure!), on a décidé de se faire une sortie tous ensemble pendant un grand WE. Et nous voila reparti ce WE de milieu Janvier reparti en vadrouille à Jaisalmer, à l'ouest du Rajasthan, pas très loins du Pakistan, au fin fond du désert : tant qu'à faire, autant repartir au soleil!

Alors là, je l'accord, ça ressemblait plus à un voyage organisé qu'à une expédition de découverte au milieux des autochtones : 8 pélerins, avancant à 2 à l'heure, voulant faire à chaque moment 8 choses différentes...mais on a réussi à tout faire!

En gros, à Jaisalmer, ...

Et maintenant, place au voyage épique! C'était prévu depuis un bon bout de temps en fait : Aurélie devait venir passer ces deux semaines de vacances d'hiver en Inde pour voir son grand frère préféré, et la cousine de Guillaume, de son nom propre Marie (ou Pauline, ca dépendait des fois en fait, ce qui est assez perturbant ma foi!) avait prévu exactement la même chose aux même dates à 3 jours près. Avec Guigui, on leur a donc concocté un bon voyage itinérant de deux semaines pour se remplir un max les mirettes. Nous sommes donc partis à l'aventure tous les 4 entre Bombay et Goa, pour une boucle de presque 2000km. Le club des 5 n'a été complet que le soir de Noël avec l'arrivée de Kiki Baya, sans qui ces vacances n'auraient pas été les mêmes (Kiki Baya, si tu me lis...!). Petit voyage initiatique pour les filles qui ont pu découvrir les joies du marchandages, ainsi que le pouvoir de persuasion que possède toute touriste blanche avertie en Inde...

Les 5 à bord d'un Cycle Rickshaw (Kiki Baya est dans le sac bien sur!)

Ca y est : les vacances sont finies! Retour à Delhi pour retrouver de nouveaux cours, les batiment n'ont pas changé et sont toujours aussi gris, l'hiver est là, il fait froid, mais ca fait tout de meme plaisir de se retrouver chez soi..."Home sweet home" dans toute sa splendeur.

Alors en fait, les vacances d'été de Noël ont commencé le 1er décembre. Objectif : visiter le sud de l'Inde, qui est apparement bien différent du Nord qu'on connait quand même pas mal maintenant. Alors j'ai sauté dans un train, direction Chennai, a 2300 km de Delhi, ce qui correspond à 36h de train...et en fait c'est pas si long, sisi c'est vrai. Le truc c'est qu'avec un trajet pareil, bin chacun se met à l'aise, ca joue aux cartes, ca mange, ca dort, se brosse les dents, engueule les gamins qui jouent à tarzan avec les couchettes, bref on se sent plus dans une maison que dans un train!

Bref, je suis donc arrivé à Chennai le 1er décembre, point de départ d'une boucle dans le Sud qui finalement s'est construite d'elle même, au hasard du Routard et des rencontres. Plutot que de raconter en détail tout ce qui s'est passé durant ces 3 semaines, je vais plutot décrire brievement les villes que j'ai visité, et puis parler également des différences visibles entre le Nord et le Sud.

Sur la petite carte, le chemin parcouru durant décembre (suivez les pointillés). Le rouge, c'est pour les 3 semaines d'aventures dans le Sud, et le vert, c'est le trajet effectué avec Masoeur, Guigui, sa cousine Popo et Kikibaya bien sûr.

Début du voyage à Chennai donc. 4eme ville du pays, remarquable pour sa grande agitation et ses commerces dynamiques. Bon, ça c'est la description qu'on peu trouver dans n'importe quel guide. La traduction c'est : Chennai, son chao, son bruit infernal, ses bousculades. Bref je me suis pas attardé dans cette ville "remarquable" et j'ai continué mon chemin jusqu'à Mahabalipuram. Il s'agit en fait d'un village, très célèbre pour ses nombreux temples, dont certains creusés à même la montagne. Bref petit village tranquille, avec bien sur pas mal de touristes, mais pas trop quand même. L'arrivée au village a quand même été un peu folklorique. Je me suis endormi dans le bus qui m'emmenait. Et a un moment, le contrôleur se met à me crier "Mahabalipuram, Mahabalipuram" (prononcé le r trrrrrrès rrrrrroulé). Alors je me réveille en sursaut, j'empoigne mon sac, et j'ai à peine le temps de sauter du bus qu'il repart déjà à toute allure. Et là je me rend compte que bin, je suis pas du tout dans un village, je suis en plein milieu d'une route, dans la nuit noire, et pas une lumière à l'horizon.Bonnnnnn.Binnnn, tchalo tchalo comme ils disent ici. Le village se trouve en fait à 10min à pied. Ouf!

En cascade, à Mahabalipuram, on peut voir :

Des temples vestiges de la civilisation des Pallava, dans la plaine, dans les collines, sur les collines, partout!

Il y a aussi un rocher qui tient tout seul sur sa pente, et on oublie pas les noix de coco locales!

Bin oui parce que ce que j'ai pas dit, c'est que autant à Delhi il commencait à faire froid, il fallait se couvrir le soir et on avait rangé les tongs. Mais là, tu débarques dans une région plutô sèche, avec des palmiers à gogo, un soleil de plomb et la mer. Bon c'est pas Hawaii, mais elle est bonne!

Après Mahabalipuram, il y a eu Pondichery, que tout le monde connait en France. Moi le seul truc que je connaissais de cette ville, c'est ce sont les sujets bac que les profs de terminale donnent à bachoter en mai. Plutôt limité comme connaissance, je l'admet! Bref Pondichery, c'est une ville très indienne qui n'a plus grand chose de français. En fait, la ville se divise en deux parties : la première est la partie "ville indienne", avec les klaxons, la foule, et tous les petis vendeurs habituels. La deuxième partie, c'est l'ancien quartier colonial français. Et ça, c'est un truc unique en Inde. Pourquoi? De grands batîments anciens coloniaux blancs, grandes bâtisses à l'européenne, bon bien sur ce n'est pas ce qu'on croise couramment en France, mais quand même ya un petit côté "je suis chez moi". Les rues sont calmes, que des piétons, pas de taxi, pas de vendeurs. Ca fait du bien. C'est tout simple, mais ca fait

Le Pondichery indien et français

Bref une ville très intéressante, où il est possible de louer des scooters. Et finalement il aura fallu attendre de conduire moi-même en Inde pour que je comprenne vraiment pourquoi les chauffeurs klaxonnent partout. En fait c'est simple et assez facile à comprendre : si tu veux survivre sur la route, mieux vaut avoir un bon klaxon! Mais c'était super sympa de slallomer entre les vélos en contresens et les vaches qui tapent le sitting au milieu de la route! Bon evidemment personne n'a de casques, mais j'en arrive à croire que les lois physiques sont pas les même que chez nous...

Ensuite, je suis partie en passage éclair à Tanjore. Là je crois que c'était la journée la plus surprenante que j'ai jamais eu. Tout à commencé le matin, le mec de la gare routière m'avait dit que le premier bus est à 5h30 le matin. Alors bin moi, comme un débutant je me pointe à 5h20, pour apprendre que le premier bus est en fait à 7h...bon admettons. Arrivée à Tanjore prévue à 12h. Le bus part, je me retrouve à côté d'un ingénieur indien très intéressant, on parle bref le temps passe, jusqu'à ce que le bus s'arrête au milieu de nulle part. Alors bin moi, en bon indien que je suis je fais comme tout le monde, je vais m'entasser avec tout le monde dehors pour voir ce qui se passe. Et là j'apprend qu'en fait c'est une grève. Cool!! ma première grève en Inde! Bon c'est pas le niveau qu'on atteint en France, mais ils réussissent à bloque rpas mal de monde quand même : des dizaines de bus et camoins sont bloqués. Ils sont quand même forts ces indiens : 10 personnes avec des panneaux au milieu de la route qui disent rien, les gens bloqués (notre bus et les autres en l'occurence) descendent tous des bus, viennent demander ce qui se passe, font "Ah bon" et puis s'éloignent un peu et vont prendre un thé en attendant. une grève sans que ni les emmerdeurs, ni les emmerdés ne sortent un mots plus haut que l'autre, j'avais encore jamais vu ça! Bref, après une heure, les villageois se décident à lever le blocus, le  bus repart, filant droit vers la prochaine emmerde. Une heure plus tard, le bus s'arrête de nouveua anormalement, et dans les 30 sec, je vois tout le monde qui quitte le bus en courant, tout le monde me tape sur l'épaule gerne "sort sort!!" Alors je sors et je comprend : le bus s'est littéralement enfoncé dans la route...

Il est bloqué je te dis le bus!!

Et le chauffeur qui nous dit que la dépanneuse arrive dans une demi heure. Bon la je comprend le message : bloqué pour un temps indéterminé. D'ailleurs tout le monde semble avoir compris puisque tous les passagers quittent le navire et partent dans les 4 directions. Et me voila dans un village inconnu, je sais pas trop ou, à chercher un truc qui roule pour peut être rejoindre Tanjore qui parait de plus en plus inateignable.  Mais finalement j'arriverai à choper un bus qui a bien voulu s'arreter et enfin à voir ce fameux temple de Shiva de Tanjore.

En fait c'est un des plus grands temples hindu de toute l'Asie, il est beau hein, il fait 500m de longueur sur 500m de largeur!

Ensuite il y a eu Kanyakumari, c'est la ville la plus au sud de l'Inde. Pour les indiens, c'est une sorte de pélerinage culturelle puisque c'est là qu'avait vécu un grand philosophe indien. Ca a d'ailleurs été l'occasion de découvrir à qui ressemble LE touriste indiens contemporains. Alors tout d'abord, il ne se déplace qu'en bus ou jeep, jamais à pied. Ensuite, évidemment il se d"place toujours en groupe, de très grands groupes. Et puis le touriste indien, il adore se prendre en photo avec tous ce qui existe autour de lui. Sans délirer, je pense que les japonais de Paris auraient des leçons à prendre ici! Bref très rigolo le touriste!

L'attraction de Kunyakumari peut en fait se résumer sur cette photo :

Ca arrive pas tous les jours quand même!!

Ensuite, vient la remontée par la côte Ouest, dans l'état du Kerala. Cet état est beaucoup plus "tranquille" que les autres, dans le sens où il y a beaucoup moins de temples ou de monuments (voire presque pas en fait). La grande différence réside dans le paysage. En fait, c'est comme si on se retrouvait dans un autre pays, à un autre endroit du globe : des fôrets plutôt jungle partout, remplies de palmiers, des plages magnifiques, et la présence des Backwater, un énorme réseau de canaux naturels qui serpentent à l'intérieur des terres, entourés de palmiers au milieu de nulle part. Bref un vrai paradis. En cascade, quelques photos des différentes places visitées. Se rappeler que c'était mi-décembre, et que ca gelait pas mal en France...

Après une petite croisière sur un bateau en roseau avec Quentin, un bon collègue de Delhi, je suis partit vers Cochin, toujours sur la côte, plus au nord. C'est une ville assez originale puisqu'elle est constituée de 5 îles ou presqu'îles, donc le transport en commun le plus utilisé est le ferry. Puis, suite du voyage vers Ooty, vers l'intérieur des terres, dans les montagnes à 2000m d'altitude. Le voyage en lui seul est merveilleux : à bord d'un petit train à vapeur (si ca c'est pas original!), le chemin d'acces passe à travers ponts et champs de thé.  Su-per.

Bon à Ooty, c'est pas comme sur la côte : on se les caille. D'ailleur, c'est assez rigolo parce que les indiens ne sont pas du tout habitués au moindre froid. Il se couvrent donc énormément : bonnet de neige, gros manteau de bibandum, gants de ski...mais ils gardent leur tatannes ouvertes avec lesquelles ils marchent pieds nus! Le tout est assez...déconcertant au début!
Après quelques rencontres, nous nous retrouvons un groupe de 4 français et décidons de partir marcher pour découvrir les environs. Plantations de thé à perte de vue s'étalant dans les montagnes, les femmes qui récoltent les feuilles de thé toute la journée, bref un paysage on ne peut plus typique.

Bon et pour être sur qu'on est en Inde et qu'il peut arriver n'importe quoi, je n'oublierais pas de mentionner cette jeep dans laquelle nous sommes montés pour éviter de marcher 8km. Petite jeep très kitch, avec les décos habituelles, manquaient plus que les dés sur le rétro et le chien qui remue la tête à l'arrière. C'était très rigolo jusqu'à ce que des flammes se mettent à surgir de sous le tapis, juste sous nos pieds. Là c'était plus drôle du tout! Et après arrêt et vérification, en fait c'était (tout simplement, d'après le chauffeur) la batterie (oui il y avait une batterie dans le coffre) qui était en contact direct avec le tapis ne plastique, d'où les flammes mais qu'il fallait pas s'inquiéter. Nous on s'est pas inquiéter du tout, en plus avec la photo sde shiva accrochée à l'avant c'est sûr on risquait rien, mais subitement le paysage est redevenu bien plus intéressant, et il a fallut dire au revoir à nos chauffeurs pour continuer à pied (pour mieux profiter du paysage bien sur).

Et voila, la fin des trois semaines touchent à leur fin, et il me faut remonter sur Bombay pour réceptionner Aurélie qui arrive le 22 décembre. Vu que tous les trains étaient complets, la seule solution abordable de dispo est : le bus! Dur dur! Bon finalement je suis arrivé à Bombay le 20 en fin de journée, après 1600 km parcourus en ...29h! Fin de la première boucle, je retrouve Guigui et sa cousine à l'hotel, manque plus qu'Aurélie qui débarque dans moins de 2 jours, et c'est repartit pour un nouveau voyage!

Avec Guillaume, ca faisait un bon moment déjà qu’on en parlait : et pourquoi pas se prendre une semaine de RTT et aller se faire un trek dans la montagne ? Un truc qui nous emmène loin du bruit, des routes, bref qui nous emmène au milieu de rien quoi. Aussitôt dit, presqu’aussitôt fait, voila les deux guignols en route vers Rishickesh (Remember, la ville du yoga???). Pour resituer c'était fin septembre/début octobre.Et la on était plutôt fier de nous : arrivé à la gare routière, de Delhi on réussit à choper un bus dans les 20 min. C'est partit pour 7h de trajet, ce qui nous a laissé entrevoir un peu mieux cette curieuse façon de conduire ici. En gros, pour conduire, il faut 1/ un bus bien pourri, sinon c’est pas drôle, et 2/ un klaxon, pas trop vieux, mais bien usé quand même. Apres qu’est ce qui fait la différence entre un bon et un mauvais chauffeur en Inde ? C’est facile. Le mauvais chauffeur, c’est un mec, il voit un truc qui bouge, il klaxonne. Et même si ya rien qui bouge, il klaxonne, ah ça les mauvais chauffeur, on les remarque à des Km à la ronde maintenant. Bon et puis ya le bon chauffeur, lui il voit qqchose, qui bouge ou qui bouge pas, bin..il klaxonne..mais c’est un bon chauffeur... et nous on avait plutôt un bon chauffeur, la preuve.ici. Et bref, arrivés en pleine nuit on se trouve un hotel et on arrive le lendemain à l’agence qui organise le trek, à l’heure, dite, sans avoir rencontré la moindre emmerde…impressionnant et assez rare pour être souligné !

 RDV était fixé à 8h à l’agence. La on fait la connaissance de toute l’équipe. Rick, un américain de 45 ans, voyageur au long cours depuis de nombreuses années, qui sera notre compagnon de marche et qui finalement (et heureusement) va vite devenir un bon pote. Ya Mani, notre guide qui nous vient en direct de Darjeeling. Le cuistot est la également (oui j’ai pas précisé, pour ce trek, pas d’abris, de refuge ou de « thea shop » pour se ravitailler, et vu que le Guigui et moi on est pas franchement ce qu’on pourrait appeler des Experts de la montagne, bin on a décidé de passer par une agence spécialisée, histoire d’être surs de pas avoir d’emmerdes)

8h30 : tout le monde en Jeep, c’est partit pour une journée de route pour rallier le point de départ du Trek.

L’occasion de croiser quelques paysages bien sympa, ainsi que les dernières traces de civilisation

Arrivés à destination, trois hommes nous rejoingnent. Ce sont les « horseman », qui nous suivront avec les mules tout au long du trek. Alors pour résumer, un a un guide, un cuistot avec sa cuisine complete et 4 mules pour porter tout ça.Le camp est vite monté, et finalement plutôt bien conçu. Il y a la cuisine, la salle à manger, la cabane au fond du jardin, et les chambres. En gros, on se sent limite mieux qu’à Delhi !

Bon nous on avait qu'une idée en Tête !: commencer leTreck...

Bon bien sur, ca serait un peu idiot (et surtout bien chiant) que je raconte chaque jour du trek. Donc bin petite description de la journée type durant le trek :

6h30 : un des Bayas s’approche de la tente et crie bien fort « Good Morrrrrning ! » avant de nous donner le chocolat chaud dans la tente…quand je disait que c’était mieux qu’à Delhi! Hop tu ouvres ta tente et tu te retrouves devant un paysage chaque jour différents.

Bon evidemment, toutes les vues du matin ne font pas toutes rêver pareil…mais bon on fait avec !

Ensuite, on remballe toutes les affaires, on déplie les tentes et on file au petit dej’. Et c’était pas un petit dej’ de…non !tous les matins, on se retrouvait avec 5-6 plats pour seulement Guillaume, Rick et moi, et le 1 er jour on s’est bien fait avoir, on s’est jeté dessus, on a tout mangé, mais qu’est ce qu’on en a bavé après pendant la marche !

Alors en gros le programme de la journée c’était marche pendant la 1ére demi journée, et installation du cmap et repos ensuite.

 1ere journée : on quitte la vallée pour se retrouver dans des villages de paysans. Magique !

D’ailleurs, c’est dans un de ces quelques village traversés que nous allons passer la nuit. Arrivés à midi, il nous reste tout l’après midi a passé. Et ca s’est super bien passé d’ailleurs, les gamins du villages sont tous arrivés les uns après les autres et on a passé tout l’aprem à jouer avec eux, en tout cas une bonne partie de l’aprem à essayer de leur expliquer les règles du jeu. C’était génial, tous ces gamins qui parlaient presque pas anglais (bon sauf un il est vrai ce qui a bien facilité les choses) et qui s’éclataient avec nous. Et pis ils courent vite les saloupiauds ! Meme pieds nus !

Bref c'était magique!

Jour d’après, on monte encore plus haut et là les paysages commencent à bien se découvrir

Lost in the Montains

Et la bas, après les monts Blancs, c’est le Tibet

  Spleeeennndide!

Ce qui est génial quand tu es coupé du monde extérieur, ce sont les rencontres avec la faune locale, toujours très innattendue...

Le trajet du trek était bien rodé par l’équipe, et chaque campement se faisait à proximité d’un petit cours d’eau. Quel plaisir de boire à même la rivière, j’aurai jamais cru que c’était possible en Inde. Et pis un jour on est tombé sur un petit cours d’eau un peu plus gros, on a même pu se prendre une douche (en une semaine, ca va c’est écologique !)

Campement au milieu de la fôret et le soir petit papotage avec les horseman avant d’aller au dodo

Surprise, le lendemain, on est réveillé par un bordel monstre, des milliers de moutons bêlent de tous les côtés. J’ai hâte de voir ça alors j’ouvre vite la tente…et tombe nez a nez avec un mouton que je dérange aparrement en plein petit déjeuner. Et il me regarde droit dans le syeux et me lance un « Beeeeeeehhhhhhhhh », mais vraiment genre « Quoi tu veux ma photo ? ».

Tiens d’ailleurs faudrait organiser un sondage, on s’est battu sur ce sujet là avec Guillaume. Pour moi, au top 3 des animaux les plus stupides, il y a 1/ Le pigeon (ça c’est indéniable), 2/La poule, 3/ Le mouton…et Guillaume était pas d’accord alors on a fait rentrer Rick dans le débat mais il voulait se brouiller avec personne alors il a voté blanc. Bref toute preuve tangible pouvant apporter l’affirmation que oui, le mouton est bien stupide est la bienvenue !

Bon ils ont beaux être stupides, ils sont quand même mignon quand ils sont petits

Oui, bin c'est attendrissant quand même ces bêtes là!

Kuari Pass, point culminant du Trek (4300m)

Dernier Jour : dernier regard

Et nous voila déjà arrivé à la fin. Petite photo de groupe, au revoir aux Horseman, et retour sur Delhi... juste à temps pour les exams...qu'on était bien dans notre montagne!

Revoila la suite des excursions, après un loooooooonnnnnnnng momnet d'interuption
Alors ou reprendre....Ok bon alors c'est une histoire qui se déroule il y a trrrrrrrrrès longtemps, début septembre en fait. Après en avoir ras le (mettre le mot qui vs convient) jusque là du campus et de l’école en général, on avait qu’une envie : bouger. Alors avec quelque potes on s'est pris un WE de 5 jours pour aller visiter le Nord, et plus spécialement Dharamsala, et Mcleod Gang, petite ville juste à côté. Le voyage pour y aller n'était pas trop long (12h de bus ca va!) mais la découverte, c'était le bus "semi deluxe".C'est vachement bien, ya des sièges, et pas de simples banquettes, c'est plus cher, donc le bus est pas bondé, et pis surtout ya la clim'..quoi de mieux? C'était en septembre et il faisait super chaud. Et quelle joie de pouvoir prendre 4sieges pour soi tout seul et passer une nuit a peu près normale!!....sauf que le paramètre "clim" doit vouloir signifier"richesse" ou un truc dans le genre, pasque, peut être pour nous prouver que le bus était bien climatisé, et ca vallait donc les 600 RP du billet, le chauffeur nous a mis la clim...a fond...pendant tout le voyage.

Nous voila qui arrivons a Darmashalla le lendemain matin. Je sors du bus avec la gorge seche, les yeux lourds et un gros gros rhume apres mettre caillé toute la nuit : première fois malade en Inde, dans un bus de riche..je l'aurais jamais cru! Apres avoir dit au revoir au chauffeur qui est qd meme bien sympa, on regarde le bus partir..Et c'est à ce moment que quentin se rappelle qu'il a laissé ses lunettes ds le bus...Alala ce quentin jte jure!

Bref nous arrivons a Mcled Gang, a 10km de Daramshalla. Ici le paysage a totalement changé, c'est la montage profonde, c'est magnifique.  Au detour d'un virage, la ville deMc leod Gang apparait.

Cette ville est l'endroit où se sont réfugiés, et se réfugient toujours d'ailleurs, les exilés tibétains. On y trouve donc entre autre le célèbre gouvernement tibétain en exil, ainsi que le Dalai Lama (qui était indisponible pour le moment). Ce qui lui donne une atmosphère bien particulière.

Apres un bon ptit dej (europpéens hein!), visite de la ville :

Un des temples principaux de la ville. Pour la minute culture : les especes de rondins qui bordent le temples représentent des versets du livre sacré et d'après les explications d'un moine, le simple fait de tourner ces rondins permet d'obtenir tous les bénéfices desdits versets, sans avoir besoin de les lire...ca ca nous a plus comme idée, une religion pas trop fatiguante a pratiquer! On a quand même trouver que ca faisait un peu faignant comme raisonnement..!!

Le gardien du temple

L'école du Foot!

Moine dans shop de touriste...surpenant. Et qu'est ce qu'ils mangent les moines? De la vache rigolote!

1ere partie de la matinée : visite de l’Ecole des Moines. L’endroit est un temple dans lequel beaucoup viennent se recueillir. Ce temple magnifique, avec ses statues de toutes les couleurs, abrite également la formation des moines tibétains. Ces derniers y recoivent des cours de philosophie (ouah la chance !), de religion (surtout de bouddhisme) et passent une grande partie de leur temps à débattre.

D’ailleurs, lorsqu’on est arrivé au temple, on a assisté à un étrange cérémonial : tous les moines étaient dehors, et discutaient les uns avec les autres, tout en frappant des mains. Ca donne une scène très surprenante et bruyante ! En fait, on a appris après qu’ils étaient tout simplement en train de débattre de philo, et que chaque question ou argument est accompagné d’un frappement de main. Ca c’est un truc a importer en France, ca rendrait peut être les cours de philo interessants… ?

Bastien sur le chemin de la spiritualité…..la sirituali quoi ?

Ensuite, on est sortit de la ville, puis après une balade hasardeuse, on s’est retrouvé sur la place du gouvernement tibétain. Sur cette place sont regroupées toutes les entités legislatives tibétaines…et le plus choquant, c’est de voir que toutes ces entités tiennent dans un simple et unique batiment…

Milieu d’aprem, nous voila embauché comme bénévole pour venir dans une école pour parler anglais avec des moines. En fait, des moines des monastères de toutes l’Inde viennent ici pour apprendre à parler l’anglais…et donc on se retrouve dispatché, moi je me retrouve avec 3 apprentis moines qui m’appellent « Teacher »…cte blague, si on m’avait dit qu’un jour, on viendrait me chercher pour donner des cours d’anglais… !!

Apres ce « «  cours d’anglais » » , vient la phase d’expression en public : chaucn son tour, on prend un faux téléphone, et on fait semblant d’avoir une conversation ac qqun, en Anglais (bien sur !). Pour nous c’est marrant, on fait le zouave, tout le monde rigole ca passe super bien. Mais lorsque le téléphone arrive sur un élève, celui se met à parler à ses parents, du Tibet, de ses espoirs, ou plutot de son désespoir, bref c’est assez poignant de ressentir tout ça.

Le soir, un spectacle de musique tibétaine a lieu. Et la c’est super folklorique, il y a un seul et unique gars qui joue de tout, qui chante et qui saute et tourne en chantant, on dirat que c’est le Cloclo tibétain !

Finalement a la fin de la première journée, c’est un sentiment un peu étrange que je ressent. Cette ville, c’est un peu comme une petite sphère accrochée tant bien que mal à la montagne, ou les réfugiés essayent toujours tant bien que mal de faire survivre leur héritage culturel, leur musique, leur religion, cultes, philosophie mais aussi leur histoire, leurs origines, bref tout ce qui peut les caractériser comme tibétain. Tous les efforts sont fait dans ce sens, les moines viennent ici pour apprendre a parloter l’anglais grâce à des bénévoles, les habitants parlent beaucoup avec les touristes, qui sont finalement le seul moyen de répandre leurs histoire, le gouvernement en Exil, constitué d’une simple maison, essaye de faire rayonner tant bien que mal l’esprit tibétain et sa cause à travers le monde. Mais tous ces efforts semblent tellement faibles comparés d’un côté à la puissance Chinoise qui détruit ce peuple jour après jour (détruire un peuple, dans le sens lui enlever tout son sens et le transformer en un autre) et de l’autre côté à l’isolement de la part du gouvernement indien, qui même si il accorde l’exil sur le territoire indien, ne veut pas entrer dans le conflit ( Eh ! c’est la Chine en face !). Donc on se retrouve dans une ville, seul endroit au monde où cette communauté peut continuer à peu près d’être ce qu’elle a toujours été. Le sentiment qui frappe le plus, c’est que sur place, on peut se rendre compte de l’ampleur de la situation et la question qui vient en tête c’est « Pour combien de temps encore arriveront-ils a faire subsister leurs origines ? »

Bon d’accord, vous allez dire, ce discours on l’entend chez tous les jeunes idéalistes en France, « libérez le Tibet », « liberté pour les réfugiés » et j’en passe…sur place c’est impossible de ne pas se rendre compte que la situation réelle est bien plus préoccupante que ce qu’on peut apprendre dans les médias, et que finalement, c’est la mort d’un peuple qui s’est déjà presque entièrement déroulé sous les yeux du monde entier. Non, non, c’est bien ça, je n’enjolive pas, je ne part pas dans un discours contre les grandes puissances économiques blablabla, non je décrit la situation et ce que je ressens ici apres seulement une petite journée sur place.

Le lendemain : randonnée ! Armé de nos paquets de mouchoirs (hé oui je suis plus le seul !!) nous voila partit pour une superbe randonnée d’une journée. Plus de blabla, quelques photos pour situer la place :

Bob Morane et sa pote Martine

Un autre moment fort de ce séjour au Pays des tibétains aura été le cours de cuisine : comment faire des momos ? Les momos, ce sont ces petits beignets de pates bourrées de légumes, et c’est vachement bon !

Version prof : « alors c’est simple, tu met un doigt la, tupasse l’autre ici, une maille a l’endroit, une autre dans l’autre sens, tu compte jusqu'à trois et voila »

Bon évidemment en pratique c’est pas trop ca !

Bref, la fin du We arrive, retour par bus de nuit, mais ce coup ci on se fait pas avoir hein ! On prend un bus bien local bien pourri. Et la pas de pb avec l’AC. Bon par contre le voisin qui s’endort sur ton épaule toutes les 5secondes s’est pris quelques coups durant le voyage. Et puis d’autres trouvent le sommeil ailleurs que sur leur siège (Voir ci-dessous Technique made in Alex.

Un nouveau petit message, pour faire face au cruel manque de mise a jour sur ce site!
C'est vrai que qd meme il y a  pas eu beaucoup d'efforts de faits pour tenir le truc à jour!

En ce moment, c'est période d'exam, alors c'est branle bas de combat, pour essayer de remettre les cours ds le bon ordre, de tout lier et de tout comprendre. Donc pas de nouveaux ragots avant dimanche, fin des exams.
Ah non! Dimanche, on part en voyage pour 10 jours... pas de retour avt le 28 octobre. Donc début des nouveaux ragots fin octobre si tout va bien!

Au menu : WE à Daramssala (que j'arriverais décidément jamais a ecrire)
              Le TREK avec Guigui, pendant notre semaine de RTT
Et pis bin pte un peu du WE de 10 jours qu'on se fait dimanche bien sur, qui devrait nous entrainer à Varanasi, qui est connue comme la ville sainte de l'inde...et donc a ce titre, ..bin c'est la ville des vaches!
C'est sur on va conclure la ya pas moyen! Photos à suivre!!!

Boujou, boujou ! Apres un gros mois d’absence, revoila le Spip! que s’est il passé pendant tout ce mois ? Bin pas grand-chose de passionnant par rapport au mois d’avant où on pouvait bouger pas mal. Tout d’abord, vers la fin du mois d’Août, coincidant parfaitement avec mon anniversaire (tadammmm), il y a eu la première vague d’examen (pas tatadamm). Quelle chance ! J’étais tout ému, c’est la première fois que je pouvais fêter mon anniv en cours, et en plus, fallait que ca tombe pendant les exams….super ! Ces exams ont quand même eu l’avantage de nous montrer la vraie ambiance « IIT » qu’il règne. Juste pour rappel : les étudiants ici sont très très très fiers d’être dans cette école, la meilleure du pays dans son domaine, et que leur rêve est de finir premier de promo, de sortir et de gagner beaucoup d’argent. D’où cette soumission totale envers les profs (« yes sir, yes sir, yes sir ») ainsi que ces panneau qu’on peut voir partout « Travailler dur est le clé de la réussite », « seul le travail dur paye », et enfin les nombreux t-shirt avec l’emblème de l’école « IIT : I am what you dream to be », portés avec plaisir par tous les étudiants. Ca donne une idée de l’état d’esprit qui  règne majoritairement sur le campus, et donc, lorsque les exams sont arrivés, c’est devenu pire.

Alors en fait les examn en s’en serait douté (mais on ne se l’imaginait pas vraiment à ce point) sont assez différents des exams en France. Si le cours porte sur 50 pages de livre, et bin notre cher étudiant va apprendre par cœur ses 50 pages, et il a bien raison, car la moitié de l’exam n’est que du « reccrache ton cour et vite»… Et quand les questions qui demandent un peu de réflexion deviennent un peu trop nombreuses, les étudiants vont râler un peu au près du prof. Bin oui, l’exercice était pas dans le livre….Ils sont fous ces étudiants d’ici.

Bref, même si nous étudiants étrangers, on y va beaucoup plus cool qu’eux, après une semaine d’exam et une semaine à faire des « assigments », sortes de devoirs maison souvent inutilement long et fastidieux, on commencait un peu à se sentir à l’étroit sur le campus, et à en avoir légèrement marre du « IIT spirit ». C’était la première fois qu’on passait 3 semaines d’affilées sur le campus, et vite fait sur Delhi, mais ca a été la révélation : plus jamais ça !en tout cas pas avant les prochains exams…

Pendant ce petit mois, je me suis baladé un peu dans Delhi, histoire de découvrir de nouvelles place. Delhi est spéciale pour ça : on y trouve TOUT ce qu’on veut, le souci, c’est qu’il faut savoir OU le trouver. Et comme il n’y a pas de grand centre commercial genre Auchan, et bin faire ses courses ca peut rapidement prendre plusieurs heures vu qu’il faut parcourir la ville en long et en travers. Mais c’est assez marrant, quand on s’est mis dans la tête que de tout façon, fallait prendre son temps et pas se presser.

J’avais entendu par hasard parler de « Khan Market », un marché apparemment très prisé des expatriés. Alors j’ai été voir de quoi ca avait l’air, et là : Oh surprise, Ô merveille : sur ce marché on peut trouver : de la confiture Bonne Maman, du Boursin, du fromage et du Beurre Président (du vrai !!!), et aussi du fromage à raclette pour cet hiver mais aussi du Jambon et du saucisson en tranche, et du super pain de campagne…

Mais c’est pire qu’un rêve, quand ca fait presque 2 mois que l’on mange sans aucune tranche de jambon, sans VRAI fromage, sans saucissflard... Alors là ca a suffit à effacer toutes trace du souvenir des Lonnnnnnnnnngs exam, bienvenu chez toi, ô voyageur, remplis toi la panse et savoure !

Et puis pendant ce mois d'Aout, Stephane, le français de la chambre d'a côté a eu ses parents qui sont passés en visite sur l'Inde. De passage à Delhi, ils lui ont fait la bonne surprise de lui déposer saucisson, magret de canard et petit bordeaux... et Stephane a eu une idée encore meilleure : prendre un petit apéro avec nous! un apéro bien français mais qu'est ce que c'est bon!

Vous pouvez pas savoir comment c'est bon un petit bout de saucisson avec son petit rouge, perdu au fin fond de Delhi!

Enfin, dernière petite rencontre avec les "Règles" en cours ici : après les exams, on a voulu se faire une petite soirée trankilou pour féter ca. Bon alors en France on sait très bien comment ca se serait passé, ici on connait l'endroit et les moeurs, alors on a fait soft, après avoir acheté seuleument qqes bières, on s'est dégotté un coin sympa (en fait sur le toit de l'IIT, seul endroit du campus qui peut échapper à la vigilence des Bayas gardes). C'était super sympa, une des premières soirées avec tous les étrangers.

Ici on a Olivier et sa copine Marie, deux suissses très trannnnkkkkkkkillllllllle.

Ici on a donc Guigui, Quentin, Alexis et Bastien, charmand jeune homme de St Etienne qui est "L'Homme de ma vie" de Matou. Faudra absolument se les faire recontrer!

Et voila les deux amoureux de la chambre EA25, sont ils pas mignons?

Bref après ce petit moment très sympa, on est reparti trankilou en direction de nos Hostels, en ayant pris soin de reprendre les cadavres avec nous (qd meme on est pas des crades hein!!). Et sur le chemin du retour, on a croisé 4 gardes, qui nous ont arrêtes, et qui avaient l'air vraiment très fiers de nous prendre sur le fait avec des cadavres de bières...et en fait, on a évité de justesse la convocation chez LE directeur de l'IIT, et après coup on a appris qu'il était strictement interdit de boire et encore moins d'introduire de l'alcool (et la bière est considérée aussi dangereuse que les autres boissons) sur le campus. Meme pas une petite bière??ils sont fous j'vous dit, ils sont fous! Tu m'étonnes que chaque année y'a des histoires avec les étrangers, comment tu peux vivre correctement avec des règles pareils? IIT quand tu nous tiens!!!!

Un petit moment sans nouvelles, mais ça y est les voyage recommencent ! Le 15 aout c’est le jour de la fête de l’indépendance en Inde = grand WE. Ce WE, on décide de retourner dans le Nord, parce que finalement, même si depuis 3 semaines les profs n’arrêtent pas de parler de la France comme étant une « cold country », même si les étudiants sont ébahis lorsqu’ils apprennent que le souci en France, c’est de chauffer les foyers alors qu’ici ils se décarcassent pour refroidir leur batiment, et bin malgrè tout ça, ça fait quand même bine deux semaines que c’est « Mounsson Time » sur Delhi. Mounssoun time, ça veut dire qu’il pleut beaucoup, pas mal en continue et surtout que le soleil et la chaleur disparaissent…bref après avoir eu la pluie normande pendant presuqes deux semaine, on a décidé d’aller dans le Nord pour échapper à la Mousson.

Ce WE nous partons a Rishikesh, devenue célèbre mondialement depuis la venue des Beatles dans les années….enfin ya un petit moment quoi. Rishikesh, c’est une ville au cœur de la vallée du Gange, non loin des sources du fleuve et qui possède plus de centre de Yoga que d’habitants.

 Rishikesh s’est autoproclamée capitale du yoga et de la méditation. Cela donne une ambiance bien particulière à cette ville parsemée d’Ashram, sortes de petites communautés qui suivent des règles bien précises pour atteindre un stade de méditations avancées…bon après, nous une simple sieste nous a suffit pour méditer. Dans la rue, on croise dans des maîtres yoga, et aussi énormément de Rootsa européens, convaincus que le bonheur vient d’ailleurs.

Une de nos plus grande découvertes à Rishikesh aura été sans contestes celle de la boulangerie allemande, qui nous a proposé croissant au chocolat et cookies : un bonheur. Reste plus qu’à nous trouver une charcuterie qui nous proposera du saucisson…

Le 2^ème jour, nous nous sommes réveillés avec…la pluie. Enfin la pluie, la grosse pluie quoi. Finalement, c’est « Monsoon Time » partout, ça sert à rien de vouloir y échapper. Nous sommes tout de même partit à la rencontre du temple de Shiva, qui se situe à 12 km, la plupart du chemin étant bien bien raide. Ce qui est assez fou, c’est que nous, avec nos chaussures de rando, nous avons croisés des tas de papis, mamies, gamins tous pieds nus, et qui marchaient marchaient, limite ils nous rattrapaient.

En fait, le chemin pour aller à ce temple est le début du long pèlerinage que les croyants effectuaient (effectuent toujours ???) jusqu’aux sources du Gange situées a 300km. Donc énormément de personnes sur le chemin en train de chanter des chants religieux, des chants d’encouragements, sympa !

Les singes aussi sont du pèlerinage!

3h plus tard, complètement trempé, nous arrivons dans le temple de Shiva. Et la consternation : ici, on privilégie la prière éclaire. Les pèlerins à peinent rentrés sur l’autel du Dieu, des hommes du temples sont là et poussent ces braves pèlerins qui ont 3h de marches dans les pattes pour ne pas que leurs prières durent trop longtemps. Durée totale du recueillement devant l’autel : 5 sec. Çà fait sec quand même : ils sont fous ces indiens. 

Cette rando nous a quand même donnée l’occasion de voir de superbes vues sur la Vallée du Gange,inoubliables, même sous la pluie !

J’aimerais revoir ma Normandie….bin avec toutes ces vaches, c’est tout comme !

Qui connaît l’histoire de Paf le chien ? (on fait ce qu'on peut hein!)

Le lendemain, avec Anne-Claire, on est partis sur Mussorie. Mussorie est une ville perchée à 2000m d’altitude, juste devant les premiers monts de l’Himalaya. Vu que la mousson nous sa rattrapé à Rishikesh, on s’est dit que monter plus vers le Nord et plus en altitude ne pourrait que nous en écarter. Et c’est parti pour 3h de bus pourri sur des routes en lacets. Je m’endors au bout de 10 min, mais je suis bientôt réveillé par mon voisin qui me parle en Hindi. Encore tout endormi, je divague sans rien comprendre à ce qu’il veut bien me raconter, et puis je regarde la femme juste à côté de lui. C’est marrant, cette femme elle tend le doigt vers la fenêtre, et pis elle est toute blanche…putain, juste eu le temps de la coller à la fenêtre, la vola qui nous repeint toute la carrosserie. Je vous jure, je me suis plus rendormis !

Et donc, après 3h de bus, tous content avec Anne-Claire, on arrive a Mussorie…sous la pluie….dans le brouillard…Echec !!! Une petite vidéo résumera bien l’affaire :

Bon, tout ne sera pas perdu, la pluie s’arrêtera, le brouillard se lèvera et nous pourrons finalement goûter à une superbes vues sur l’Himalaya après une petite marche.

Le retour sur Delhi a été plus que riches en imprévus. Nous avons acheté un billet « local bus ». Alors le bus doit avoir 30 places assises, mais on est bien 40 entassés sur les banquettes pour faire le voyage de 7h…Apres avoir redescendu la montagne, nous voila sur des routes complètement pourries, pleins de trous. Le souci, c’est que ce paramètres n’est pas un souci pour notre chauffeur, qui fonce à toute allure, rebondissant du mieux qu’il peut dans les trous. Et pis la route n’est pas large, alors evidemment, quand un car arrive en face, c’est à celui qui fera sa place. Et donc dans ces cas là, les sorties de routes sont fréquentes, on sent que le chauffeur ne contrôle plus rien, d’ailleurs tout le monde le sent puisqu’ils se mettent tous à gueuler. A un moment, une sortie de route nous a fait rebondir dans un trou profond, on a entendu un énorme brui sourd, genre le châssis à pris un coup. Le chauffeur s’arrete le plus rapidement possible, et là se déroule la séance de mécanique la plus rapide que j’ai jamais vue. Le « ticket man » du bus descend.  Les mains dans les poches, il tape du pied dans la roue arière, baragouine un truc, et remonte. A ce moment, le chauffeur descend avec un clè a molette, et se dirige vers l’arrière du bus, qui se trouve dans le noir complet (c’est la nuit, on est en plien campagne, ya pas une lumière). Et qu’est ce qu’il fait notre super chauffeur ? Il s’accroupit dans le noir, et il tape au hasard avec sa clé derrière la roue. « Cling Cling ». « Ok , it’s OK ! »Réparation effectuée, on peut repartir. Mon voisin doit se rendre compte de mon incompréhension, il me regarde et me dit « First experience in bus ? ». Je dis oui. Et la il me regarde, il croise les doigts et me lance un regard genre « ya plus qu’a espérer que… » La nuit va être longue !!!

A oui, et puis on sait jamais, si jamais vous avez un saucisson ou une boite de paté qui traine, voila ma nouvelle adresse!

Kumaon Hostel, Room EA25

 I.I.T Delhi, Hauz Khas

New Delhi

110 016

Inde

1^er WE sur le campus depuis la reprise des cours il y a deux semaines. Quel plaisir de pouvoir se lever tranquilou, d’aller se chercher un bon Nesquick juste à côté et de trainasser toute la matinée. En fait, l’objectif de la journée est surtout de décider ou aller le WE prochain. En effet, le 15, c’est comme en France, c’est férié : c’est leur fête de l’Indépendance = grand WE.

Le soir, nous allors à un concert de Jazz offert par l’Alliance française. C’est Super changement d’ambiance : 10 min de rickshaw dans le bruit des klaxons et les fumées d’échappements pour se retrouver soudain dans un petit auditorium pour écouter un superbe groupe de Jazz à rêver et à planer au fil de la musique. Dans la salle, on peut remarquer beaucoup de français, ce qui participe d’autant plus au changement d’atmosphère. Pour un peut je me croirais installé à Philippe Auguste à Vernon…sauf que bon comme partout en Inde, il y a plus de personnes que de chaises disponibles, alors dès qu’une place se libère, c’est la bagarre pour choper la place. Inde quand tu nous tient…

Après le super concert, nous sommes allé rejoindre des amis indiens rencontrés lors du WE dernier à Amritsar. Ils ont une vingtaine d’années et profitent de leur We pour voyager à travers l’Inde. Ils nous ont convié chez eux pour passer la soirée ensemble. Nous revoilà donc à bord d’un rickshaw qui nous dépose au milieu d’un quartier complètement isolé de la route, pas de trottoir de vieux immeubles, une vache toute maigre, un estropié qui tend la main, le tout by night, l’ambiance est…spéciale disons. On se retrouve donc chez nos nouveaux amis, dans l’appartement de Sheekmeet et de son frère. On entend souvent que l’Inde, c’est un pays entre tradition et modernité. Sheekmeet, c’est un gars qui illustre ça parfaitement. Il est Shick, reliegion très répandue dans le nord de l’Inde, les sicks sont très connus en France, ce sont ces gens avec moustaches et barbes soignées et turbans magnifiques sur la tête (plsu d’infos sur le blog de Guigui). Sheekmmeet donc est Sikh, et donc à ce titre, il porte souvent un turban sur la tête et respecte (plus ou moins, mais plutot plus) les actes et pensées liés à sa religion. Pourtant, il bosse à IBM, gagne super bien sa vie, et revendique à ce titre le droit de profiter à fond de son pouvoir d’achat (on arrête pas d’en parler en France, fallait bien que je le place quelquepart !). C’est assez marrant come contraste. Super soirée avec eux, la première soirée avec des indiens avec qui le courant passe super bien. Alors ils nous ont appris à danserla Penjabi.La penjabi c’est e style de musique bien à la mode chez les jeunes ici. Gladys se demmerdait pas mal, mais Guillaume a tout pété avec son super Houlaoup lyonnaisement connu… La petite différence avec une soirée en France, c’est qu’au lieu d’ouvrir un paquet de chips pour accompagner la bière, bin on prend son téléphone et on commande au concierge..un sachet de nouille et un plat au fromage…le tout nappé de sauce chilli massala..un peu piquant, mais appétissant !!!

Super rencontre ces gens là, ça part d’un « hello » dans un train et on se retrouve dans un quartier paumé à boire et danser. On les reverra ces zoulous !!!

Le Dimanche, l'événement de la journée, c'était la visite de quelques monuments de Delhi. En fait, des étudiants ont organisé une petite excursion pourles "Freshers", les premières années, tout juste arrivés à l'IIT, qui ne connaissent pour la plupart pas Delhi. Les étrangers ont donc été convié. Des bus de l'IIT ont été spécialement recquisitionné pour effectuer le voyage. ( Oui, des bus.. Mais c'est fou sur le campus, tout est fait pour permettre aux étudiants de ne pas se prendre la tête, genre le matin ya un bus qui prend les étudiants de l'Hostel jusqu'aux cours, cad 5min en vélo, ou alors l'agence de résrevation de billets de train juste en bas de l'hotel, pour éviter de faire la queue pendant des herues à la gare, bref, étudiant de l'IIT, t'es plutôt bien lotit)

Donc première halte : Qutub Minar. Pour les intéréssés, la visite culturelle se trouve là.

Qutub Minar, c'est le lieu d'un super Minaret et donne l'occasion de découvri Delhi sous un autre visage.

Qutub Minar, ça ressemble à ça : (plusieurs photos en album)

Evidemment, yavait encore des guignols pour gâcher la photo.

Après cette visite, ils nous ont emmenés dans un temple mongol dans le sur de Delhi. Presque une demi heure de trajet, alors pour motiver les troupes, les secondes années chantaient des chansons reprises par tous les premières années. Alors au début on était surpris, on pensait pas qu'ils connaissaient autant de chansons de paillardes, et puis après vérification, en fait il s'agissait de chanson sur une certaine Shiva, et de son pote Ganesh...des stars locales apparemment. Alors evidemment quand on nous a demandé  de chanter quelquechose, on a commencé Balibalo on était fiers, et les indiens très contents!

Finalement le temple mongols restera secret car tout appareil electronique est interdit depuis que des batiment similaires ont explosé ces dernières années (et oui, l'Inde c'est pas tranquille tranquille partout). Donc pour quelque photos et explications, cliquer ici et là. La visite se finit sur un super spectacle avec jest d'eau lumière et sons.

Retour avec le bus, c'est super convivial entre gars de l'IIT , et ça évite de se prendre la tête pendant des heures avec les chauffeurs de Rickshaw. A oui tiens, j'en ai jamais parlé de ça! Alors ici pour se déplacer, le moyen de transport couramment utilisé est le Rickshaw, petit taxi monté sur trois roues avec un moteur de scooter. Dans ces Rickshaw se trouvent les pires voleurs du monde (ils doivent avoir une formation à la base pasque aussi fort c'est pas croyable). Le fait est que même les indiens ont parfois du mal à avoir un prix normal. Alors nous européens...Au début ça nous génait pas, on en connaissait pas les prix, et puis tout nouveaux dans une ville on ne peut que se faire avoir. Mais maintenant, on se sent un minimum chez nous, alors c'est vrai que lorsqu'un chauffeur nous annonce deux/trois fois le prix, on se sent frustré de se faire prendre pour un touriste alors qu'on est plus ou moins chez soi. Le pire, c'est que notre comportement à évoluer également. A notre arrivée, on à les principes et reflexes de chez nous, on dit "Hello, I would like to go to IIT. How much is it?" Et puis si le prix est trop élévé, on commence par faire de longues phrases pour faire baisser. Et après quelque temps, on s'est aperçu que ç ane marchait pas. Alors on a appliquer la bonne vieille méthode "Assied toi, observes et imites". Et donc maintenant, on fait comme les indiens. Je dois juste préciser que les indiens ont des relations bizarres entre eux, qui peuvent choquer au ^premier abord. Une personne "supérieure" (au niveau classes sociales, emplois) le fera toujours remarquer à la personne inférieure. On le sent dans le comportement: la personne supérieur passera devant, poussera l'autre, ne la regardera que pour lui donner des ordres et ne lui adressera pas trop de mots superflus. Er bin maintenant, c'est ce qu'on fait avec les chauffeurs : finis les bonnes manières, faut leur faire comprendre que c'est eux les merdes (c'est con à dire, peut être choquant, mais c'est comme ça qu'ils marchent ici. Donc en gros, tu lèves la main, le gars s'arrête ,et tu lui dit "IIT Delhi", il hoche la tête, tu lui demandes "kitné?", là, il te dit le prix. tu l'envoie chier et tu lui dit " 30 Roupies, maximum". S'il veux pas, tu lui fais un signe de la main sans le regarder pour qu'il parte et tu attend un autre. Et en général il part pas et t'as ton rickshaw pas cher. Et à la fin, tu lui donne son fric et tu pars sans le regarder ni lui dire au revoir. Ca fait quand même bizarre d'avoir cette attitude, pas qu'avec les chauffeurs, mais aussi avec les marchands divers. C'est un esprit général qu'ils ont ici. Si ça marche pour eux, c'est que ce comportement est considéré comme normal. Donc à adopter. Mais quand même...Enfin, depuis, on a divisé par 2/3 nos dépenses de transport!!

Suite au prochain épisode!

Bon, après les petites péripéties de l’arrivée et de l’installation, place à mon nouveau chez moi. Mon campus se trouve au sud de New Delhi, à environ 15 km du centre ville, ce qui correspond à 30 min de taxi, ou encore 60 Rp, c'est-à-dire moins d’1€ le trajet. Bref, le campus est donc juste assez éloigné du bruit et du bazar général, mais pas trop quand même. Le campus fait environ 2 km de long. A l’extrême ouest : les résidences des hommes, à l’extrème est : celles des filles. Et défense aux messieurs d’entrer chez les mesdames. D’ailleurs, le panneau à l’entrée de chaque résidence des filles fixe pas mal les choses : « Male Visitors prohibited »

Moi, je me trouve dans l’Hostel Kumaon :

Un Hostel, c’est un peu basé sur le principe des résidences étudiantes en France, mais tout en plus…communautaire disons. L’Hostel se compose de plusieurs blocs pour un total de 300 chambre environ.

Petite cantine (« mess ») avec du riz à tous les repas, petite cour intérieure, salle de muscu , petit terrain de badminton, pas mal d’espace commun : tout est fais pour pouvoir avoir toutes ses occupations dans l’Hostel.

Au niveau du fonctionnement, ça me fait un peu penser aux différentes maisons dans Harry Potter : durant l’année, des événements sportifs, musicaux ou culturels réunissent les Hostel dans ce qu’ils appellent « Inter-Hostel Event ». Gagner une telle rencontre donne des points à l’Hostel et à la fin de l’année, l’Hostel qui a le plus de point gagne l’honneur d’avoir son nom inscrit sur un grand tableau qui réunit tous les gagnants depuis 30 ans…Donc finalement, nos amis étudiants sont quand même pas mal pris dans cet esprit compétition (faut voir la récompense en cas de victoire, hein !!) et donc dès la première semaine, ils sont venus nous voir pour savoir si par hasard on faisait pas du volley, piscine, water polo, football, ou du criquet. Au début je pensais que c’était assez bon enfant, mais finalement, même si il n’y a pas d’entraînement strict, ils ne pensent qu’à une seule chose : gagner la compétition à venir.

Ma chambre : c’est vrai qu’à première vue, la chambre ne payait pas de mine : toute petite, sale, et pis toute vide. Au début, ça ressemblait à ça :

Mais bon avec Guigui, on s’y est mis à fond, et finalement maintenant on se sent vraiment bien. Guigui, c’est un super pote de Lyon qui est pour un an mon Roommate (le veinard). On a même acheté un petit frigo (interdit dans les résidences) pour le petit jus d’orange du matin ou pour la bière du soir (elle aussi interdite).

Finalement, il est pas si mal que ça notre petit nid d’amour !

Passons au petit point noir de la vie dans l’Hostel : les toilettes et douche en commun. Alors là, c’est vrai que même avec toute la meilleur volonté, c’est difficilement défendable. Sol sale, toilettes sales, beaucoup de fuite, pareil pour la douche, bref pour rester propres et sans microbes, ne touchez à rien SVP ! Alors bien sur on le signale régulièrement au gardien, mais ça a pas l’air de les choquer plus que ça donc on fait avec et surtout, on n’oublie pas ses tongues pour prendre sa douche !

Les bâtiments de cours se situent entre les résidence Gars et Filles.

Alors là pas de surprises, c’est un peu comme à l’INSA : vu de dehors, les bâtiments sont un peu pourris, et on se dit que l’intérieur sera tout neuf…et bin non !!!  Bon la seule vraie différence ici, c’est que les profs sont énormément respectés, d’ailleurs c’est une des premières fois ou j’assiste à des cours ou personne ne parle. Et puis quand le prof rentre, ils se levent tous, nous avec Anne Claire on se laisse toujours surprendre et le temps qu’on se rendent compte du truc, ils se sont déjà tous rassit ! Et puis quand les étudiants parlent au prof, ils donnent du « Sir….Sir » toutes les 2 secondes. Bref, les relations profs/étudiants sont un epu inhabituelles pour nous. Mais cette espèce de cérémonial, ça fait rire aussi les profs, lorsqu'ils demandent "pourquoi ça marche comme ça?", et que tout le monde répond par réflexe "Yes sire"... Le truc marrant, c'est que vu qu'ils sont super concentrés, les étudiants n'arrêtent pas de hocher la tête pour dire qu'ils comprennent..mais le "oui, j'ai compris" se fait en hochant la tête de droite à gauche. C'est bizarre de passer une heure de cours avec 20 élèves qui n'arretent pas de faire "non " de la tête!